C'est certain, d'autres mains que celles maternelles
Tracent sur vos visages de délicieux contours
Bien sûr que d'autres yeux, comme des sentinelles,
Veillent sur tous vos pas, s'inquiètent chaque jour.
Déjà, entre vos doigts qui s'agrippaient aux miens
A l'heure de l'école, à l'approche du soir
Se glissent d'autres doigts, faisant naître l'espoir
D'un monde où fleurira la joie des petits riens.
Avec votre papa, je poursuis le voyage
Naviguant et rêvant, je construis un royaume
Dont vous êtes les princes, car, à chaque seconde,
Mes chéris, je vous aime, et même davantage.